1 Equipe inédite : Marie, Francis, Cédric et Bernard avec comme objectif commun : faire le maximum pour aller le plus loin possible.

Arrivés le dimanche à Zadar pour un départ le mercredi soir. Nous avons eu 3 jours d’avant course un peu particuliers mélangeant préparation, tourisme et farniente. Juste le temps pour nous de compléter nos achats, casser une chaîne vélo pour Bernard et 1 rayon pour Cédric… valait mieux que cela arrive avant !!

Le temps aussi d’apprécier l’efficacité et la simplicité d’une organisation carré qui a toujours été aux petits soins pour nous.

Mardi 18 : un briefing qui ne nous apprend rien de particulier mais qui nous met dans l’ambiance avec les photos et la remise de la précieuse (et magnifique ) chasuble, et qui en fera cogiter déjà certains pendant la nuit !

Mercredi 17h : après une matinée de peaufinage et de derniers achats culinaires, c est enfin la distribution des carte et le lockdown pour 1h45. Hé ben contre toute attente, 1h45 n’ont pas été de trop pour tracer notre route. Il n y a pas pléthore de choix et l orientation à l’air “facile” voire évidente, cela en sera t’il de même sur le terrain ?

Mercredi 19/20h :

Départ en masse de Nin, à la nuit tombée, pour 4 km de course à pied. L’excitation est au maximum, après trois jours d’attente et de préparation de matériels, les chevaux sont enfin, lâchés !! Reste juste à gérer ce petit effort afin de ne pas se mettre dans le rouge de suite.

On arrive très vite au leg 2, 30 Km de kayak de mer que l’on appréhende un peu. Cela peut être du simple au double en fonction des conditions. Et là on peut dire qu’on a été chanceux, ciel étoilé, lune au 2/3, pas de vent, la mer plate comme un lac. Les bateaux s’élancent dans la nuit, sans réfléchir. Les lumières se dispersent au grès des différentes vitesses des équipes. L’image est magnifique.

Nous sommes bien sur nos bateaux, l’ambiance est au beau fixe, on profite déjà. Nous voilà dans le bain. Un Petit passage à gué entre deux îles trouvé  alors qu’on pensait le rater et on fonce vers le CP 2 afin d’y déposer Marie et Bernard pour une descente en rappel de 40 mètres directement dans le Kayak au milieu de l’eau. Périlleux mais finalement sans encombre, Régalade… (en Français dans le texte).

On a fait à peu près 15 km , le moral est bon, on est pas trop mal placé et on avance bien, bref, le moral est bon !

On file alors vers les CP 3 et 4. La visibilité est bonne mais nous ne sommes jamais sereins à 100%.

On doit trouver une île dans un bras de mer treeeees large. La nuit peut être trompeuse et un écart de trajectoire peux vite se compter en dizaine de minutes. Finalement, c’est propre et efficace.

On valide le CP3 et on repart.

La monotonie du kayak de nuit commence à se faire sentir et ces lumières qui ne se rapprochent pas…

Cédric en pète un peu, c est Long jusqu’au CP4 qui ne semble jamais se rapprocher.

On met le cap sur une forte lumière blanche mais elle nous casse le moral, on ne s’en rapproche jamais.

Fou cette lumière qui semble nous fuir, on avance si mal que ça ou quoi ???

Jusqu’à ce qu’on se rende compte que c est un bateau remorqueur que nous rattrapage !

Bref, c’est fait le Kayak est plié, il est 2h du mat. Nous avons bien avancé et l’on croise l’autre équipe Baragnas à la transition.

Transition vite réalisée, nous sommes chauds et lancés, les copains sont 10 minutes devant et cela motive toujours plus. On attaque le gros morceau de l’épreuve, 33 km de trail avec 2500 de déniv.

On part en courant sur les 2 premiers km à plat, on est chaud !! Cela part bien, on rattrape assez rapidement l’équipe Baragnas 1 dans les pierriers, et on les quitte juste après avoir valider le 1er CP. Le rythme est bon, bien que Cédric  ne soit pas au mieux, il n’arrive pas a s’alimenter, ne dis rien (ce qui est rare ! ) mais raccroche. L’ascension est régulière.

CP6, 6h, le soleil s’est levé. On recharge en eau, 10 min de ravitaillement et on repart. Direction CP7, 800 m de déniv. Cédric va mieux et on monte bien  alors que Marie vole et à une patate d’enfer.

Petit recalage avec un autochtone qui nous prouve que même à 7h du matin , on peut attaquer le petit dej à la gnole!

Cependant arrivée proche du CP7, Marie signale qu’elle a le genou qui chauffe. On ne se méfie pas assez et on continue tambours battants. La traversée du massif est longue jusqu’au CP8, mais les paysages sont époustouflants. Nous avons vu sur tout le massif du Velebit et ce jusqu’à la mer. Elle-même fusionnant avec de nombreuses îles… Magnifique !!

Le CP 8 est atteint vers midi. On ne s’y arrête pas. Objectif finir le trail. Le genou de Marie se manifeste de plus en plus mais la fin étant proche, elle serre les dents et attend patiemment la section VTT à suivre.

14h, la TA3 est là, nous sommes tous bien entamés, la fin du trail nous paraissant longue. La descente éprouvante pour Marie. Bernard traîne un peu en transition, il a du mal à s’alimenter.on est revenu sur les polonais et c est toujours une bonne nouvelle et ça donne un coup de fouet !

Malgré le genou de Marie, le moral est bon. Nous n’avons pas fait d’erreur d’orientation sur ce parcours et nous savons que nous venons de finir le gros morceau de l’épreuve. On se lance volontiers sur la section VTT suivante.

Les sentiers sont larges et rocailleux, pas de singles sur ce raid Croatie. En 1h, nous atteignons le leg 5. On laisse les vélos pour 2 km de trail et atteindre le sommet d’un pic rocheux.

On croise l’arbitre pour du contrôle matériel, RAS, la pharmacie est opérationnelle, on continue.

Et là surprise, l’inexpérience peut être, mais mettant du temps à comprendre le chemin improbable par lequel les organisateurs nous font passer, nous nous délestons de nos sacs proches du pic. Malheur à nous, après ¼ d’heure d’escalade, l’arbitre nous attend en haut et ne nous valide pas le CP sans que nous allions rechercher nos sacs. Nous l’avons mauvaise… On vient de perdre ½ heure et surtout beaucoup d’énergie. Nous copains Baragnas en profite pour nous doubler, tant qu’à faire un peu nous chambrer… c’est de bonne guerre, on va vite les retrouver…

Cela n’enlève en rien de la beauté du site et de l’incroyable chemin parcouru pour en profiter, pour sûr nous sommes dans un ARWS !!!

De retour en bas, nous reprenons les vélos, Francis tracte Marie dans la longue montée régulière à un bon rythme. Nous enchaînons les CP 13 et 14. Cédric et Francis font les ouvreurs pendant que Bernard tracte Marie qui serrent les dents comme jamais. Nous ne parlons pas beaucoup… nous avons une épée de Damoclès au-dessus de la tête.

Le parcours est fait de coup de cul de 5mn maxi et de descente, Francis n aime pas , Cédric se régale, la nuit est tombée mais il fait encore très bon.

Nous avançons tout de même bien puisque nous rattrapons l’autre équipe Baragnas proche du CP15 qui vient de s’offrir 10 minutes de dodo alors que cela n’a même pas été évoqué de notre côté.

Mais cela devient de plus en plus dur pour Marie, qui ne pédale pratiquement plus et que Bernard  tracte à 80/90 % du temps sur les 3 derniers CP de cette section.

Les 8 derniers km se font sur une piste cyclable quasiment plate et la machine se met en marche ! Bernard le guedin envoie du pâté, Cédric et Francis passent les relais alors que Bernard tracte marie qui ne pédale plus du tout , et tout ça à 35 à l heure , un grand ouf !

Nous arrivons à la TA6 à minuit. Que penser , que faire. Les carottes semblent cuites. Au lieu des 1h30 initialement prévue, nous nous accordons 3h de sommeil.

Nous verrons alors au réveil. Mais malheureusement, pas de miracle, Marie est contrainte d’abandonner.

S’en suit une rapide discussion. On reste avec elle ? on repart ? Après de rapides échanges, nous décidons de continuer l’aventure à trois, hors classement, avec la bénédiction de l’organisation et de l’arbitre. On ne pouvait se résigner à s’arrêter tous ainsi. Notre but n’a jamais été le classement mais d’aller le plus loin possible. On continue !!!

La nuit a été froide et le réveil est rude, on se change rapido et on se couvre bien pour enchaîner.

De plus, pour faire toutes les sections kayak de jour plutôt que de nuit, nous avons décidé de ne pas faire le trail suivant. Gros morceau de 7 à 9h de course qui nous aurait remis la tête sous l’eau. ( il s’avère au final que c’était une section trek très technique, on a fait un bon choix ! )

4h, on repart donc directement sur le leg8 VTT de 50km. Le prochain CP25 n’étant qu’à 5 km.

Nous nous remettons petit à petit l’esprit à l’endroit. L’orientation est propre.

Il fait froid.on attend impatiemment que le jour se lève et nous profitons de l aube pour s accorder notre seule sieste de 10mn.

Les jambes répondent bien sur le vélo. Cette section est rapidement réalisée, dans un temps inférieur aux estimations de l’organisation de la course. Cela fini de nous remettre du baume au cœur, on a vraiment bien roulé.

9h45, on arrive à la TA8, le site est magnifique, un monastère, plein de fraîcheur et de verdure. Ayant sauté la section 7, nous sommes les deuxièmes à arriver sur site. Nous avons l’impression de jouer dans la cour des grands. Photographes, drones et vidéo en live nous escortent durant cette transition. On range les vélos et s’équipe pour le leg 9, 13 km le long d’une rivière.

Le moral est au top. On a bien mangé, bien dormi. On profite, on sait qu’il va faire chaud mais on sait aussi que l’on va attaquer le Kayak en début d’après-midi. Bref, la vie est belle.

Là encore l’organisation nous réserve des surprises. Il faut ressortir des gorges pour atteindre la prochaine section.

Petite erreur d’orientation qu’on avait pas vu sur la carte et on perd 15 minutes bêtement. Ne t’embête pas, prend ta boussole et escalade directement la montagne sans détour.

C est vraiment de l escalade, faut pas se louper au niveau des pieds mais le paysage est superbe, les sensations (vertigineuses) de faire quelque chose d’extraordinaire tout autant. Nous sommes là où nous voulions être.

On enchaîne assez rapidement, et arrivons à notre première section Kayak de rivière.

14h, vendredi. Francis et Cédric dans un bateau, Bernard dans l’autre. L’eau est limpide et fraîche. Le décor… reposant et magnifique. Que du bonheur !!.

Cette section est pliée en 45 min. On garde nos chaussures pour faire 500 m et aller pointer à pieds le CP 34. Une cascade avec la balise installée de l’autre côté du petit lac. On a bien essayé de le contourner, mais pas le choix il faut nager.

On laisse Bernard y aller pour savoir si c’est une balise photo.

Arrivé, on lui demande “ c’est une balise photo?”

Réponse “ y’a du fond, il faut nager”

Tout cela en hurlant à cause de la cascade…

“ok mais c’est une balise photooooo? “ aidé de moultes gestes !

“il faut nageeeeerrrrr”

Dialogue de sourd pendant 1mn qui nous a bien fait marrer, Cédric et Francis finissent pas se résoudre à nager …Et bien sûr c’est une balise photo. On ne boude pas notre plaisir de faire trempette en début d’après-midi dans une eau bien fraîche, en pensant aux.autres qui passeront sûrement de nuit , on a décidément bien fait de zapper le trek !

Retour au kayak, sur une section régulièrement parsemée de petits rapides ludique nous permettant de rester éveillés et de se régaler ( une fois n est pas coutume! ) sur une section kayak !

Bernard nous gratifie même du “saut” d une cascade de 3,5m de haut, impressionnant mais finalement très faisable avec ces kayaks gonflables, vraiment fun !

A 16h30 nous sommes à la TA9 pour reprendre notre VTT. Nous y croisons une équipe slovène (future deuxième), que l’on va recroisée plusieurs fois jusqu’à la TA13/14 vers 2h du matin le samedi.

Le débat entre nous porte sur le choix de dormir ou pas. Il est 16h30, nous ne pouvons pas dormir sur place comme prévu, trop tôt. Et d’un autre côté il va être dur de finir la course sans dormir jusqu’au lendemain midi.  Alors duvet (=poids supp et extra) ou pas duvet ? Le duvet l’emporte et nous repartons bien équipés sur nos VTT.

Les sacs sont lourds mais on s’en accommodent bien, les jambes répondent bien et on roule encore fort.

Les 50 km de cette section s’enchaîne assez facilement, nous avons la forme et le moral. Cela ne nous empêche pas de jardiner pour trouver une ruine au CP38, avec les slovènes et les catalans (futur 4ème) mais ça reste anecdotique.

Ne trouvant pas le chemin pour repartir , on décide de faire un détour pour être sur, la nuit vient de tomber. Après 5h, nous bouclons cette section et ses 5 CP.

Il est 22h15 quand nous arrivons à la TA13. Toujours pas sommeil. On enchaîne sur le trail 4 km. On remonte d’abord une rivière à sec de grès rose, magnifique de nuit , alors de jour…Le site est grandiose, les pierres sont poncées et immaculées. On valide facilement le premier CP. On continue à monter mais arrivons dans un cul de sac. Nous sommes censés y trouver une grande caverne et le CP suivant. On ne voit pas tout de suite le chemin. Nous savons juste que nous sommes 80 mètres trop bas. On aperçoit alors les lumières de l’équipe slovène, à flanc de montagne opposée. Ils sont en train de faire de l’escalade de nuit pour atteindre l’entrée de la grotte. On comprend qu’on n’a pas d’autre choix et on les suit. Là encore l’organisation n’a pas froid aux yeux. On atteint la grotte, vaste et large au départ. Se resserrant et bas de plafond vers le fond. Après 75 mètres à l’intérieure, un lac, de l’argile glissant partout et pas de balise. Il y a 1m20 de hauteur de plafond et surtout pas de Balise.

Enfin à première vue, car dans un trou de souris, dans le plafond, les slovènes découvrent un étroit passage vers une seconde grotte contenant le précieux sésame. Là encore, si on ne le savait pas, nous sommes bel et bien dans un ARWS…tu cherches et tu trouves ou tu restes là !!!

La fin de section se fait non sans mal car il nous faut trouver un chemin, une dalle d’escalade et cela de nuit. Mais après 1h30 de balade nocturne, la section est bouclée. Nous avons bien avancé. Retour aux vélos et à la TA14.

Le sommeil se fait sentir. Si nous devons dormir avant l’arrivée c’est maintenant. Nous avons porté le matériel, on ne va pas se priver. On enclenche le réveil et on se couche sur un goudron sombre et chaud, du bonheur.

Mais on ne se réveille finalement que…4h plus tard… La montre n’a pas fonctionné. Nous sommes tous trois restés ensorcelés dans les bras de morphée. On ne va pas parler de drame car nous sommes hors classement et donc hors temps. De plus nous sommes très large niveau barrière horaire. Mais nous nous sommes tellement pris au jeu que cela nous perturbe tout de même un peu.

Nous sommes samedi, il est 5h. Rangement et alimentation express, on repart rapidement sur nos VTT pour la section 15 de 52 km.

1er CP rapidement trouvé, vient alors le CP47. Comme beaucoup d’autre nous nous sommes cassés les dents sur l’imprécision de la carte. Après avoir tourné, retourné, s’être recalé X fois, avoir croisé d’autres équipes toutes autant perdues que nous, on se décide un peu tard à faire le grand détour pour l’attaquer par l’autre côté. A la faveur du jour qui s’est levé, après 1h30 de labeur nous l’avons terrassée. Fier de nous car nous n’avons pas abandonné sachant que ce CP, en soit, ne nous serait jamais demandé.

On enchaîne alors les CP sur un tracé qui n’a plus beaucoup d’intérêt. Cela sent l’écurie mais c’est encore long. Nous nous dirigeons vers Zadar par des pistes larges et caillouteuses qui mettent au supplice les fesses fragiles de Cédric et Francis.

Pour éviter la monotonie et l endormissement qui pourrait aller avec on appuie sur les pédales pour garder un bon rythme.

Un peu trop même car Cédric qui se croit à Paris-Roubaix loupe une intersection et rajoute un petit aller retour de 4 km, merci bien !

Francis qui a mal au poignet depuis le matin est un peu dans le dur mais s’accroche sans souci.

Arrivé dans la civilisation, Bernard qui rêve de jus de pomme depuis 2 jours le voit enfin se profiler au loin avec cette enseigne de petit supermarché qui brille telle une oasis.

Mais il a à peine le temps d’exprimer le fait de s’arrêter l’acheter que déjà on a dépassé le magasin…Francis ne a arrête pas si près du but !

Malgré ses larmes , Bernard s’accroche et nous voila dans le flot des voitures et la joie des feux de circulation..mais que cela fait bizarre…

Samedi, 11h, TA15, Zadar. Le plus dur est fait. Nous sommes bien. On en profite. On range les vélos. On allège les sacs. On enchaîne la CO urbaine à pied, on parcourt le centre historique de Zadar au milieu des touristes intrigués.

Bernard fait son chien fou à la jerem,la carte à la main pendant que Francis part acheter des kebabs , non pardon, de l’eau ! 25 Min plus tard nous sommes sur la TA16 prêts à prendre les Kayaks.

Le vent s’est levé, on appréhende le retour car nous sommes trois pour deux bateaux deux places. Si le vent est de face, le retour sera très très long. Ouf, le vent est de ¾ dos !!!

On s’élance, sur la mer, le retour paraît long même se cette section de 11 km est réalisée en un peu moins de 2 heures.

Bernard seul est impressionnant !

Le temps de discuter et de se rappeler les moments les plus exaltants de cette épopée pour éviter l endormissement qui pointe son nez par moment.

La ligne d’arrivée se profile, Marie est là, elle nous encourage pour ces derniers mètres. On franchit l’arrivée et c’est déjà fini.

On se congratule, nouvelle interview de Bernard ( mais quelle star ! ) , putain mais c’est déjà fini.

Il fait beau, il est 13h, la bière de l organisation nous met dans un état second bien rigolo.

Que c’est bon de le finir bien et sur des notes positives, ça pousse à déjà penser au prochain.

En attendant les autres on rentre trouver la surprise : des carbo nous attendent toutes chaudes , on y fait honneur avant de se poser un peu et d aller attendre les autres qui ne devrait pas tarder…

C’était vraiment bien cette semaine, hormis la blessure on a été solide dans l ensemble, les souvenirs s’enchainent déjà et la vidéo du soir présentée par l’organisation nous met des frissons ( vivement la version longue ) et nous pousse à nous dire de suite : alors , à quand le prochain ???